Je suis arrivé à l’Artquarium au printemps 2012 après une courte expérience d’apprentissage du dessin dans une association d’expression artistique française qui allait fermer ses portes ; j’avais le pied à l’étrier, le virus de la peinture bien ancré dans l’esprit et je cherchais une école pour m’encadrer efficacement ; un site bien formulé attira mon intention sur le web ; c’est ainsi que je faisais la connaissance de Gilbert et d’Arthur.

Depuis, les séances se sont enchainées, avec leur lot de découvertes de toutes sortes, composition, couleur, contrastes, histoire de l’art, l’immense plaisir de voir apparaître un portrait sous ses propres doigts, un agencement harmonieux de formes, un espace en profondeur. L’apprentissage est construit, éventuellement strict du fait des étapes obligées, mais le professionnalisme et l’ouverture dont font preuve Gilbert et Arthur, dans leur pédagogie différente et complémentaire, nous conduit vers une autonomie et une prise de responsabilité de plus en plus grandes ; il y a parfois des doutes et des obstacles un brin décourageants, le passage d’une étape à l’autre n’est évidemment pas un chemin régulier, mais c’est le lot de tous les élèves sur toute la Terre, et les encouragements prodigués par nos deux maîtres joints à l’ambiance particulièrement agréable que l’on peut ressentir avec les compagnons de l’atelier qui, eux aussi connaissent les mêmes obstacles, nous réconfortent et nous aident à aller plus loin. Je voudrais aussi insister sur le caractère complet de l’enseignement que je reçois à l’Artquarium : il n’y a pas de classement entre art dit moderne et art dit classique, Nicolas Poussin et Nicolas de Staël même combat.

Daniel, 65 ans, retraité