« Lettre de satisfaction Artquarium »

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Pendant mes loisirs, je me suis livré pendant une vingtaine d’années à des activités picturales occasionnelles. Autodidacte, j’ai éprouvé parfois le besoin de suivre quelques brefs cours de dessin-peinture afin d’améliorer la qualité de mes toiles et de satisfaire mon besoin d’apprendre.

Tout en ayant du plaisir à exercer cette activité de loisir, j’ai néanmoins ressenti à plusieurs reprises mes limites que l’expérience acquise et les cours que j’avais suivis ne parvenaient pas à faire reculer. J’avais le sentiment de « plafonner », alors que mon vœu était de dépasser une activité picturale d’amateur.

Ayant repris mes pinceaux après une interruption de quinze ans, j’ai franchi un jour le seuil de l’atelier L’Artquarium. Passés des débuts qui m’ont vite révélé que je devais modifier ma pratique sur bon nombre de points, il ne se passe pas une semaine, depuis lors, sans que je découvre des techniques ou méthodes visant à me permettre de faire des progrès tangibles, en particulier dans l’art de la composition.

J’apprends le langage de la peinture et ses outils d’expression, les formes, les rythmes, les équivalences, par exemple. Je découvre et j’apprends à pratiquer les règles parfois complexes de la composition et des structures géométriques, préalables indispensables à la pose de toute image, figurative ou abstraite. J’apprends à observer et à analyser des œuvres et chefs-d’œuvre d’artistes anciens ou contemporains.

Je découvre et j’apprends à pratiquer la théorie complexe des couleurs: les contrastes, leur tonalité, leurs valeurs, leur poids, leur température, la matière elle-même.

J’apprends à ne pas céder à l’impatience. Sans perdre de vue le besoin de créer, je m’astreins à subordonner la pose d’une image sur un support à une réflexion approfondie portant sur plusieurs étapes préalables. Je découvre ainsi que peindre, c’est faire en quelque sorte l’éloge de la lenteur, mais d’une lenteur organisée. Et en dehors des périodes de cours, je m’exerce.

L’Artquarium m’apporte ce que je recherchais depuis longtemps: l’apprentissage rigoureux et exigeant de techniques, d’outils et de méthodes, destinés à me faire progresser dans l’art si difficile de la composition, non sans effort, mais pour mon plus grand plaisir.

J’ai 64 ans et j’apprends à devenir peintre !

Gilbert Künzi